top of page

La simulation économique, c'est quoi ?

Par Joachim TREYER, Directeur Général et Associé Cost House France



Alors que les approches analytiques classiques permettent d’expliquer et d’analyser une structure de coûts sur une période passée, la simulation économique a pour objectif de modéliser les impacts d’hypothèses, volontaristes ou subies, appliquées à cette même structure de coûts.


La simulation économique permet ainsi à une entreprise ou à une organisation d’anticiper l’évolution de ses coûts et / ou marges en fonction de différents scenarii.



Une base de référence


Une simulation économique permet d’observer les évolutions d’une structure de coûts. Cela suppose de disposer d’une base de référence sous la forme d’un modèle de coûts mettant en œuvre une logique de consommation d’activités par des produits ou services.

L’existence d’un modèle de coûts structuré n’est pas un prérequis à l’exercice de simulation, dont la première étape peut justement consister à mettre en place un modèle de coûts simple et robuste servant de référence pour l’application d’hypothèses.



Des hypothèses de différentes natures


Une simulation économique permet d’analyser l’impact de mesures ou de décisions prises par une entreprise ou une organisation mais aussi l’impact de facteurs d’évolution exogènes qui s’imposent à elle. Cela se traduit par différentes natures d’hypothèses d’évolution à appliquer à la base de référence :

  • Hypothèses « business » qui reflètent une évolution à la hausse ou à la baisse des volumes de produits ou services mis à disposition.

  • Hypothèses « opérationnelles » traduisant des actions d’optimisation des activités ou processus de l’entreprise / organisation.

  • Hypothèses au niveau des « ressources » correspondant à des évolutions de salaires, à la prise en compte de l’inflation ou de l’évolution d’indices (tels que celui du Syntec par exemple).



Des règles comportementales


L’application d’hypothèses d’évolution à la base de référence doit tenir compte du comportement des objets du modèle de coûts face à ces évolutions.

Dans un modèle de coûts faisant intervenir des ressources et des activités, les évolutions ne sont pas « linéaires » ou « proportionnelles » : la production de X% de produits supplémentaires ne va pas se traduire par X% d’activités support supplémentaires par exemple.

Il est ainsi nécessaire de définir les règles comportementales des activités et des ressources utilisées pour modéliser les coûts. De telles règles permettent de simuler des comportements variés :

  • Fixe : la ressource ou l’activité correspondante n’évoluera pas lors de l’application d’une hypothèse.

  • Variable : évolution proportionnelle à l’incidence de l’hypothèse appliquée.

  • Palier : une activité évolue par palier en fonction du franchissement de seuls capacitaires

  • Etc.



Une analyse comparative multi-scenarii


Lorsqu’un modèle de simulation a été mis en place, il tire toute sa valeur en permettant des comparaisons entre plusieurs scenarii correspondant à des jeux d’hypothèses variées.


Un tel modèle de simulation s’applique ainsi à différentes situations :

  • Prendre des décisions d’investissement en choisissant parmi plusieurs options,

  • Anticiper l’effet de facteurs exogènes sur la structure de coûts,

  • Evaluer l’impact de projets ou d’investissements sur les coûts récurrents,

  • Construire une projection budgétaire complète à partir d’hypothèses business,

  • Etc.


La modélisation des coûts permet de comprendre et d’analyser ses coûts et la rentabilité de produits ou de services.

La simulation économique, complémentaire à la modélisation des coûts, est un réel outil de pilotage permettant de prendre des décisions étayées en fonction de scenarii valorisés et comparés.


 

Pour plus d'informations, contactez-nous ici ou via l'adresse mail contact@cost-house.com

576 vues

Posts récents

Voir tout
bottom of page